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 Les fragments d'Obsidiennes:

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Adelle

Adelle


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MessageSujet: Les fragments d'Obsidiennes:   Les fragments d'Obsidiennes: EmptyJeu 19 Juin - 15:41

I er fragment : La genèse :

Par delà les montagnes glacées de Deldrinor et les plaines arides de l'ascension, vivait une déesse nommé Krelle Manon, une Elementaliste aux pouvoirs effrayants.
Mais avant d'être dieu ou déesse tous les aventuriers et aventurières des Terres tyriennennes passent par les même épreuves, et les même quêtes car tous les aventuriers sont de la même fibres, de la même force avant leur ascension, seul leur esprit les rend différent et c'est ce qui donne leur véritable force. Car même la grande déesse Krelle est passée par les blessures et la mort, mais maintenant mêmes les plus grands ennemis de la Tyrie, craignent les colères de la déesse.
Mais comme toutes dieux ou déesses, les divinités sont tenues de nous guider et de nous aider afin de préserver la paix entre les différents territoires mondiaux. Et c’est ceux pourquoi Krelle fît œuvre d’elle-même, le plus beau don que la déesse puisse donner, c’est a dire la création de cette institution qui enseigne aux plus prometteurs des aventuriers, « force et discernement ». Cette institution, plus communément appelée Guilde dont la déesse est l’emblème le plus humble. Et sans aucun doute, la seule qui offre fraternité et respect a tous ces membres. Et je m’en vais de ce pas, vous conter la fabuleuse histoire de la naissance de cette institution et de son enseignement exemplaire.


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MessageSujet: Les fragments d'Obsidiennes:   Les fragments d'Obsidiennes: EmptyLun 4 Aoû - 22:04

IIeme fragment: Le première frère :

C'était une nuit de pleine lune, une nuit où les étoiles se laissent entrevoir par les tyriens pour les plonger dans leurs songes. Et comme toujours Krelle plonge dans les siens, allongé sur la cime d'une montagne droknarienne. Tout était si paisible seul le bruit lointain des vagues parvenaient aux oreilles de la déesse, même les créatures habitants les montagnes s'étaient tues pour laisser place a ce rêve.
Le temps semblait s'être arrêté là! Entre ces deux espaces séparés par une simple réalité appelée gravité, celle-ci séparent l'Homme de ses rêves utopiques.
Krelle dans un moment d'égarement s'assoupit, quand soudain un bruit singulier vînt la sortir de ses rêves. C'était un bruit de fer tapant contre un bouclier ou une armure. Quand soudain ! Un autre bruit de même nature le suivit, et de si loin on aurait dit un tempo s'accélérant et ralentissant par moment, telle un métronome détraqué.
Krelle d'un geste gracieux fît un arc de cercle avec son bras et un étrange miroir brumeux se laissa apparaitre. A l'intérieure de celui-ci des silhouettes se distinguaient, on pouvait très nettement discerné la silhouette d'un homme robuste et celles de créatures titanesques quadrupèdes et ailées. L'aventurier semblait en mauvaise posture, il était encerclé par une dizaine de ces créatures, semblables aux sphinx "Ulyssiens".
Krelle dans une inspiration disparut dans la fracas d'un éclair braisant le flanc de la montagne, puis dans une simple expiration apparut devant l'aventurier ! Les horribles sphinx aux pattes finis par des serres d'aigle, et a la tête de lion, se stoppèrent nettes. Stoppés non pas par leur volonté, mais par la déesse qui les regardaient avec des yeux rougeoyants. La peur envahissait peu a peu l'air, et toutes formes de vies aux alentours pouvaient ressentir cette sensation glacée parcourir le long de leur colonne vertébrale .
Dans l'espace d'un clignement d'œil un taureaux de lave et de feu ce forma devant la déesse et fonça sur ces créatures de mauvaises augures, les transperçant et les incinérant sur place. Même l'épaisse couche de glace fondit en un instant et quand le taureaux se dissipa dans un épais nuage de fumée, il ne restait plus que des cendres, et de la neige fondu !

L'aventurier émerveillé par cette déesse a l'éclat de rubis, se prosterna et courba la tête. La déesse posa sa chaleureuse main sur son épaule et lui dit d'une voix angélique: "Relève toi, je ne mérite pas une telle dévotion, je suis comme toi, tu n'as aucunement besoin de m'adorai, je ne suis que humaine".
Il relava la tête et lui donna une cape de lin blanc où la déesse d'un simple geste de la main, dessina trois lettres d'or: OPT !
L'aventurier intrigué par celles-ci, lui demanda ce que cela signifiait. One Piece Team lui répondit la déesse d'une voix rassurant, "ce sera ma guilde, ma famille et tu y es invité, tu sera mon premier frére !"
"Je suis Krelle Manon !"
"Et moi Psycho Seb" lui dit fièrement l'aventurier.




_Récit de Adelle Skull_scribe OPTienne et conteuse d'obsidienne_


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MessageSujet: Les fragments d'Obsidiennes:   Les fragments d'Obsidiennes: EmptyLun 1 Sep - 23:32

IIIéme fragments : Wilhem le chanceux

Quatriéme semaine d'excursion en terre Tyrienne


Je suis actuellement prés des basses terres Diessa ......, les vivres commencent a manquer, et voilà plus de 6 jours que les troupes charr mon prit en chasse, je commence sérieusement a fatiguer. Que quelqu'un vienne me secourir temps que je suis encore en vie !


_Récit tiré du Journal d'exploration de Wilhem le voyageur_



cinquième semaine d'excursion en terre Tyrienne


Je suis piégé dans les montagnes du Gosier du Dragon, les charrs sont partout, je suis dans une impasse, j'entends le pas lourd des charrs qui s'approche et s'accélère !
"Je vous en supplie Dwayna, vous qui êtes si tendre aidez moi, aidez votre plus humble serviteur, envoyez moi vos anges protecteurs .
Accordez moi encore un peu plus de temps sur Terre, je vous en supplie de tout mon être, donner moi la chance de pouvoir embrasser Gaïa !"

_Récit tiré du Journal d'exploration de Wilhem le voyageur_



Prés de là, à quelques centaines de mètres Krelle Manon et Xena Blizkrieg, marchaient le long de ruines et des remparts, décimant les quelques charrs qui osaient les attaquer. Lorsque soudain elles entendirent des centaines de pas charrs martelants la terre, puis virent cette homme aux cheveux en bataille, la barbe. Il était vêtu d'une cuirasse élimée, d'une cape grise déchirée, couverte de terre et de sang. Il courrait a travers les balistes démembrées et les tentes calcinés qui jonchaient l'ancien avant poste Tyrien. Puis lorsqu'elles virent les centaines de charrs qui lui courraient après elles s'élancérent a leur rencontre:

_ Krelle leva ses mains en direction des charrs et une aura rouge et orange recouvrit celles-ci puis deux énormes crevasses s'ouvrirent sous les pattes des charrs, les charrs se mirent a paniquer cherchant a échapper au gosier de Gaïa , puis soudain Xena arrivant aussi vite que le vent, tombant sur les premiers charrs qui s'écartaient du champs de bataille. Les charrs étaient occis et démembrés d'un simple coup de hache, puis après avoir châtié les premiers couards, elles se retourna vers le reste des troupes et d'un mouvement de bras , un javelot de foudre vient transpercer le prêtre charr ! Krelle de son côté avait concentré toute son énergie pour invoquer la colére des cieux, ses yeux lisaient comme la lave d'un volcan, puis des météores gargantuesques tombèrent du ciel et écrasant les charrs qui tentaient d'échapper a leur tragique destin, pendant que Xena répondait des autres !

Après cette bataille la terre était imbibé de sang et d'entrailles charrs. A certain endroit, les corps se chevauchaient et s'amoncelaient. La terre calcinée mélangée aux cendres charrs et aux restes des corps ennemis étaient semblable a une fosse commune gigantesque !
Les deux aventurières s'approchèrent du voyageur. Il se releva sur les genoux puis se courba et dans un murmure, on aurait pût entendre comme un remerciement a Dwayna. Il se releva et examina les deux femmes qui se tenaient devant lui, puis il les remercia comme si elles étaient des anges envoyés pas la déesse qu'il vénère, et il leur fît a chacune une offrande, il leur offrit un émeraude diaphane et aux formes parfaites ainsi qu'un bracelet d'or incrusté de petits diamants. Les deux sœurs le raccompagnèrent a la plus proche ville et lui offrirent un puissant bouclier et une épée qui le protégera mieux que toutes les autres armes !


_Récit de Adelle Skull, scribe OPTienne et conteuse d'obsidienne_


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MessageSujet: Les fragments d'Obsidiennes:   Les fragments d'Obsidiennes: EmptyVen 6 Fév - 21:24

IVéme fragments : La requête de Sode No Shirayuki

Partie I


Il existait autrefois, bien avant que les hommes n'apprennent à manier l'épée et la magie, un dragon qui répondait au nom de Ailes D’argent. Ce dragon était recouvert de magnifiques écailles argentées, et les légendes disent que lorsqu'il volait au dessus d'une vallée, on pouvait voir de splendides reflets, argenter la flore de celle-ci.
Quelques centaines d'années s'écoulèrent, et les hommes ayant appris à se battre, s'obstinaient a étendre leur territoire. Mais ce fût lors de l'année de Tralya, déesse de la paix et de la sagesse, que la plus grande guerre éclata. Les rois ordonnèrent à leurs sorciers de réquisitionner toutes les forces capables de se battre pour eux. Alors les sorciers parcoururent toute la tyrie, en enrôlant paysans, mercenaires et même des pillards qui vivaient reclus sur les hauts plateaux Nebo, situaient de nos jours un peu au dessus de l'Arche du Lion.
Mais l'armée adversaire face a cette mesure, était désemparé. Car elle avait réussit a enrôler trop peu d'homme comparé a l'autre armée. Alors le roi Amybar alla consulter le grand sage tyrien, grand détenteur du savoir et de la sagesse, pour lui demander le secret qui permet de trouver le sanctuaire de Rilow, afin de pouvoir enrôler les plus puissantes entités qui peuple ce monde: des dragons.
Le roi, après avoir obtenu le secret de cet étrange sanctuaire, décida d’être de l’expédition.

Mais le sanctuaire était situé sur une île où une fois sur celle-ci, il fallait traverser un marécage gardé par tous les soldats morts au combat, puis ensuite passer une forêt où tous les arbres pouvaient penser, parler, et même se mouvoir. Et c'est dans ce désert luxuriant que Rilow avait construit son temple où il y régnerait pour l'éternité. Le roi recueilli ses meilleurs soldats et pris son bateau le plus robuste, puis parcouru dans une mer agitée les centaines de kilomètres qui séparaient cette petite île mystérieuse au reste du continent. Une fois sur la terre de cette petite île, le roi demanda a ses 100 guerriers de le protéger quelque soit le danger qui les menaceraient, puis se lancèrent dans l'étrange marécage.
En ce lieu sordide, régnait une odeur nauséabonde, la vase visqueuse dont la substance rappelait une infâme bouillie putréfiée qui a certain moment émettait d'énormes bulles verdâtres, qui lorsqu'elles éclataient, dégageaient une immonde et épaisse fumée. Des arbres morts arpentaient ce vieux marécage, et de sombres végétaux qui semblable a des lotus, reflétaient la vase moisie sur leurs énormes pétales. Les premiers soldats qui s'aventurèrent dans ce marécage visqueux, s'embourbèrent très vite jusqu'à la taille,ce qui contraignit les soldats a laisser leurs lourdes armures a l'entrée du marécage. Ils marchèrent tous serraient les un aux autres pendant plus d'une heure, sans n'apercevoir a l'horizon que cette immonde vase. Puis lorsqu'ils arrivèrent prés d'un autel de pierre blafarde comme la lune, la vase se mit a remuer, deux bras décharnés sortirent de celle-ci, et empoigna la taille d'un des garde, et l'emporta au fond de l'immonde bouillie verdâtre. Les soldats désemparés resserrèrent les rangs, mais d'autres bras attrapèrent les soldats les plus éloignés du roi et les firent disparaître dans l'immonde substance. Les soldats pris au dépourvu se mirent à courir du plus vite possible tout en gardant la formation. Ils coururent aussi qu'ils le pouvaient, quand soudain un de leur compagnon tombé au combat, se dressait devant eux. Mais le plus étonnant, c'est qu'a chaque pas, des lambeaux de chairs putréfiés se détachaient de son corps pour retomber dans la vase dans un bruit sourd. Horrifiés, les survivants rebroussèrent chemin mais ils tombèrent sur les autres camarades morts dans cet étrange marécage. Le roi se sentit perdre l'équilibre devant cette scène des plus déroutante, mais fort heureusement un des soldat le rattrapa, afin qu'il ne tombe pas dans l'immonde vase. Les cadavres de leurs frères se rapprochaient lentement, mais peu a peu encerclaient les survivants. Lorsque soudain, un dés soldat survivant, sortit une étrange épée aussi large qu'un homme, elle était fait d'un métal sombre, et on pouvait voir qu'a la base de la lame, une étrange marque rouge luisait. Le garde se débarrassa de sa cape, puis empoigna de ses deux mains cette longue et large épée, puis il chargea ses anciens compagnons. Il avait un style de combat très étrange, chaqu'un de ses coups étaient de grandes estafilades, qui dessinaient des arcs noirs autour de lui. Mais le plus étrange c'est que l'épée passait avec une facilité déconcertante dans les entrailles des adversaires. Mais plus les adversaires tombaient, plus ils revenaient a la charge.
Alors un second soldat vînt se joindre a la bataille. C'était un jeune homme menue et de petite taille, il avait des cheveux de jais mi-longs et ébouriffé. Il était vêtu d'un drapé noir et l'un de ses bras était recouvert par une épaisse armure d'un métal qui sifflait et dégageait une épaisse vapeur à chaque mouvement. Le soldat mit d'étrange et large lunette qui recouvrait la totalité du haut de son visage. Il tendu le bras et dans un bruit sourd son bras se mit a rougeoyait. Son frère d'arme déjà au combat depuis quelques minutes eu juste le temps de pivoter, pour esquiver l'immense flamme qui se dirigeait vers lui et les adversaires.
Une fois la gigantesque flamme ainsi que la fumée dissipée, on ne pouvait observait qu'un immense brasier où des corps calcinés flottaient a la surface de la vase, qui avait pris une teinte rougeâtre et qui fumée encore.
Le guerrier qui avait bien faillit se faire cuire se place, se retourna vers le pyromancien pour lui assener un violent coup de poing, mais il sentit une lame le transpercer. Les cadavres qui restaient, avaient profité du nuage de fumée pour se camoufler sous la vase, afin de bénéficier d'un effet de surprise.
Le guerrier, avança d'un pas avec difficulté vers le pyromancien et lui fit un clin d'œil. . Le jeune sorcier matérialisa un gigantesque globe rougeoyant qui se solidifia aussitôt, en prenant une teinte grenat, puis la donna au guerrier agonisant. Le pyromancien ordonna aux autres soldats d'escorter le roi et de courir le plus vite possible vers le Nord Est. Les soldats resserrèrent les rangs et coururent dans la direction indiquée. Quand au pyromancien, il serra le bras le bras du guerrier qui faiblissait a vu d'œil. Le guerrier lui donna son épée pour qu'il la donne au roi, puis il lui demanda de dire aux autres que c'était avec bonheur qu'il avait servi un tel roi, et qu'il attendait avec impatience ses frères sur les plaines de lumières.
Le pyromancien empoigna l'épée du mieux qu'il pouvait, et courra vers ses autres frères. Le guerrier attendit que ses frères soient hors de vu et que toutes les goules soient a portées de lui. L'espace d'un instant un sourire diabolique se dessina sur ses lèvres, puis il resserra son emprise sur le globe de lave qui luisait dans sa main. Il se retourna avec célérité et frappa violemment le zombie qui l'avait transpercé, avec le globe. Une sphère gigantesque se dessina autour du guerrier et soudain le puissant bruit d'une explosion retentit dans tout le marécage. Une sphère titanesque englobait toute une partie du marécage, une forte chaleur se fit sentir et dans le bruit sourd de l'explosion on aurait pu discerner comme un hurlement de victoire.
Au bout de quelques secondes la sphère disparu et plus de la moitié du marécage n'était plus que de la terre calcinée où il ne restait plus rien, ni arbres, ni corps, juste cette terre noire ébène et cette immonde odeur de brûlée. A l'extrémité de ce massacre, la vase brûlante, c'était cristallisé pour se transformer en un mur de verre où des membres squelettiques avaient été fait prisonniers. Les survivants étaient tous bouche bais, et ne pouvaient que penser a leur valeureux compagnon qui c'est sacrifié pour eux. Seul le pyromancien avait un sourire satisfait, ses yeux brillaient de bonheur. Mais c'était le seul qui pouvait voir l'âme de son compagnon au travers de l'épaisse fumée que la terre émanée. Ils restèrent quelques instants a observer la scène en l'honneur de leur frère. Puis ils se remirent en marche vers un bois touffu qu'ils pouvaient déjà apercevoir dans l'horizon.
Après une bonne heure de marche dans le marécage, sans aucune encombre, la quarantaine de soldats ayant survécu, sortirent enfin de cet immonde marécage, Pour arriver devant une prairie verdoyante, qui sépare l'ignoble vase, de la sublime flore forestière.
La troupe se lança tranquillement dans cette vaste plaine où rien ne semblait hostile. Après quelques minutes de marche, et l'ignoble marécage loin derrière, le roi éreinté par cette périlleuse expédition, ordonna une pause et demanda à ces soldats de dresser un campement. Les soldats se mirent aussitôt au travail. Pendant que certains allumaient un feu, d'autres avaient fait de leur cape une tente de fortune pour le roi. Les plus puissants guerriers eux, allèrent à la lisière de la forêt pour aller chercher du bois et des troncs, pour le feux et pour que les soldats puissent s'asseoir confortablement.
Le roi ordonna à ses hommes de se reposer jusqu'à demain. La nuit tomba et huit gardes allèrent se placer de chaque coté du campement pour monter la garde.

Après une paisible nuit, et une fois que le soleil ait doris la fraîche prairie encore humide de sa rosée. Les soldats se levèrent doucement pour ne pas réveiller les plus fatigués. Le roi lui, levé depuis l'aube, s'occupait du feu et allait remplir les grandes gourdes de peaux tannées dans le petit ruisseau non loin du campement. Les soldats se réunirent tous devant le feu et se restaurèrent avec les quelques provisions qu'ils avaient pu transporté au travers du marécage. Le roi attendit que tous ses soldats soient levés, pour leur demanda de récupérer leurs affaires et de ranger le campement et prit la parole.
"Mes valeureux soldats, hier fût une dure et éprouvante journée. Nous avons dû traverser cette immonde marécage qui a assassiné plusieurs de nos frères. De plus nous avons pu admirer le courage et la foi de Sir Nossaj, mon premier lieutenant, et notre meilleur épéiste de tout notre royaume. Il s'est sacrifié pour nous sauver et c'est pourquoi je demande a tous de se souvenir de lui a jamais. Je veux que son histoire soit racontée à tous les enfants de notre royaume. Mais pour cela, il faut gagner le guerre et je vous demande pas en temps que suzerain, mais en temps que Arkanien et enfant de ce royaume de vous battre pour moi et avec moi. C'est pourquoi quelque soit les obstacles qui nous attendent dans cette forêt, nous vaincrons pour honorer les frères qui sont mort hier, et pour sauver leurs familles et les nôtres. Battons nous jusqu'à notre dernier souffle. Nous sommes tous des Hommes, nous avons tous le droit d'avoir peur, mais quand notre famille est en danger, nous brandissons nos épées, nous oublions notre peur, nos cœurs se remplissent de courage et rien ne nous arrête. Nous sommes les enfants d'Arkanytes, et nous nous sacrifierons pour elle!"
Le roi et ses hommes se lancèrent le cœur gonflé de courage. Ils entrèrent dans le bois et y découvrirent un paysage magnifique, le sol était un splendide tapis de mousse parsemé de fleurs où le soleil laissaient apparaître de magnifiques rayons dorés. Les oiseaux se nichaient à la cime des arbres et chantaient de tous leurs êtres.
Les soldats avancèrent prudemment dans les profondeurs sylvestres, puis après deux bonnes heures de marche, ils relâchèrent leur vigilance. Ils marchèrent longtemps, a vrai dire ils passèrent toute la journée a marcher sans rien apercevoir. Mais une fois la nuit tombée, la forêt se mit a bouger, les arbres se déplaçaient en grognant et en faisant trembler le tapis de mousse. Des loups gigantesques commençaient a arpenter la forêt. Mais dans toutes cette luxuriance qui peu a peu prenait vie, les soldats gardèrent leur sang froid. Le pyromancien sortit du rang et se mis a genou, il leva son bras mécanique vers les étoiles, puis en un clignement d'œil l'enfonça dans l'épais tapis de mousse. Celui-ci commençait a prendre une teinte rougeâtre, et de la fumée émanée peu a peu du sol. Le pyromancien retira délicatement son bras, et un geyser de lave s'éleva dans les cieux. Un des soldats dégaina aussitôt, planta violemment son épée dans le sol et un dôme bleuâtre se dessina autour des soldats et du roi. Le pyromancien alla se réfugier avec les autres dans la sphère énergétique, puis soudain l'espace d'une seconde un tremblement parcouru le sol. Et le geyser gagna en intensité, le sol se fissura de plus en plus, carbonisant la forêt et tout ceux qui se trouvaient sur le passage des brèches qui se faisaient de plus en plus nombreuse. Tout une partie de la forêt se mis a brûler, et au milieu de ce brasier, la sphère bleutée qui protéger les soldats et le roi, gagnait en intensité a chaque fois que les flammes la touchaient. Après quelques minutes, on pouvait voir au milieu de la luxuriante forêt, une gigantesque autoroute construite par l'immense geyser. Les soldats s'y engagèrent et après trois bonnes heures de marche, ils arrivèrent au pied d'une colline où en son sommet, un palais y siégeait.


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MessageSujet: Les fragments d''Obsidiennes:   Les fragments d'Obsidiennes: EmptyMar 3 Mar - 17:14

Partie II



Ils grimpèrent jusqu'à l'étrange temple, puis se retrouvèrent devant une gigantesque porte en pierre. Le roi sortit de son sac un étrange livre, recouvert de runes et de symboles qui reflétaient la lumière lunaire. Il s'avança prés de la porte et récita dans une ancienne langue, une incantation mélodieuse, puis la porte s'ouvrit.
Les soldats entrèrent avec prudence dans l'étrange temple qui commençait par un grand couloir qui s'enfonçait dans la pénombre. C'était un lieu très singulier, les murs étaient un fait d'os et de lierre, le plafond était un épais feuillage où aucune lumière ne pouvait percer. Les valeureux soldats ainsi que le roi arpentèrent le palais, ils passaient dans d'étroits couloirs qui donnaient sur de gigantesque salle où d'énormes troncs recouvert de feuillage et de mousse faisaient office de colonne pour soutenir le plafond. Le roi et ses soldats parcoururent pendant des jours entiers ce sanctuaire sans rien trouver. C'est alors que lorsqu'ils sortirent du temple, la terre se mit a trembler, le ciel lui avait pris une teinte argenté, et le temple s'élevait au fur et a mesure que les secousses gagnaient en intensités, laissant apparaître une autre partie du temple camouflé dans la chair de gaïa. Le roi était stupéfié de ces étranges phénomènes et curieux de voir ce qu'il se trouve a l'intérieure des fondations de ce temple perdu. Une fois les secousses terminaient et que le ciel ait repris sa couleur bleutée, le roi et ses hommes entrèrent dans l'escalier qui s'enfoncer jusqu'à une grande brèche dans les fondations du château. Ils arrivèrent dans une gigantesque pièce où flotté des milliers de lucioles, qui éclairaient de leur douce lumière ce hall démesuré.
"Ne sont-elles pas magnifiques" dit une voie rauque, qui semblait venir du fond de la salle.
"Que me vaut la venu d'un roi et d'une poignée de soldats si peu armée ?"
Le roi s'avança doucement suivit de très prés par ses soldats, puis s'arrêta au bas d'un escalier où en son sommet un trône imposant fait de racines et de feuillages, était occupé par un homme vêtu d'une longue bure verte émeraude. C'était un homme au un visage triangulaire et aux traits fins et soignés, ses yeux luisaient d'une pale lueur blanche. L'étrange couronne de lierre qu'il portait, était surmonté par de magnifiques joyaux, qui luisait comme les innombrables lucioles.
Le roi Amybar et ses soldats s'agenouillèrent devant ce suzerain, au charisme et a la renommé légendaire.
L'homme se leva de son trône et fixa les aventuriers venu interrompre son repos, puis se redressa fièrement.
"Je suis le roi Rilow, le seul roi qui a renoncé a son royaume, pour vivre reclus loin des guerres et de l'avidité des hommes. Que me vaut une telle visite ?"
_ "Très cher roi Rilow, je suis le roi Amybar, digne protecteur des terres d’Arkanytes. Et c’est en fils de cette terre que je viens vous demander votre aide".
_ "Hahaha ! Voilà bien les rois et leur éloquence qui ne sont que discours futile ! Croyez vous une seconde, Monsieur le roi d’Arkanytes, que je vais aider quelqu’un qui se moque pas mal de sont peuple et qui ne cherche qu’a sauvegarder sont royaume, pour y rester roi. Je ne vous donnerai aucune aide. Vous ne méritez pas mon aide, nul homme sur terre ne mérite mon aide, car vous êtes tous corrompu et quand bien même je vous aiderai vous me jetterai, une fois que je serai devenu inutile. "
_"Non, vous vous méprenait, je ne cherche en aucun cas a me sauver moi, mais a sauver le peuple et les terres que l’ont ma confié. Je ne désire en réalité qu’un seul service de votre part. La pierre de vie ! "
_"La pierre de vie, qui vous a parlé de cet artefact ? "
_"On dit que ce talisman a été fait a partir des écailles du premier dragon, celui répondant au nom de Ailes D’Argent. Et c’est pourquoi quiconque utilise cette pierre se voit le maître de ces créatures mystiques".
_"Mais personne ne vous a dit que tous ceux que la pierre donne, la pierre le reprend tôt ou tard. Comme vous pouvez le voir j’en ai payé le prix fort. Je suis obligé de vivre dans ce temple pour l’éternité, car la pierre a reprit mon royaume et mes hommes".
_"Vous avez utilisé la pierre ? Mais personne n’a jamais raconté ou même écrit que vous avez fait appelle à cette ancienne magie pour devenir le plus grand roi que la terre n’ait jamais porté".
_ "J’ai usé de cette magie et j’ai été dépouillé de tout ce que je possédais. La pierre n’apporte rien, elle ne fait que prendre votre vie au moment où vous vous y attendez le moins".
_"Je vous en supplie", dit le roi en se prosternant de désespoir.

Rilow posa sa main au sommet de son trône et déchaussa une pierre blanche comme la neige, puis il l’a lança avec colère, mais fort heureusement un des soldats la rattrapa avant qu’elle n’atteigne le sol.
_"Partez ! " Ordonna Rilow, "Je ne veux plus jamais vous voir, emportez cette pierre de malheur et mourrez dans d’atroce souffrance, telle sera votre punition, pour ne pas m’avoir écouté".

Le roi et ses soldats se prosternèrent, puis se retirèrent de la grande salle. Une fois à l’extérieure le roi demanda la pierre au soldat, et la leva vers le ciel. Un faisceau argenté émana de la pierre et fusa tout droit vers le ciel bleu azur, puis explosa dans un grand fracas, où une gigantesque onde argenté envahissait le ciel.
Aussitôt quelques secondes après l’explosion, tous entendirent un grondement sourd dans le ciel. Ils levèrent tous les yeux, et aperçurent de grandes silhouettes qui se dirigeaient vers le temple. Le roi bomba le torse et empoigna de toutes ses forces la pierre, attendant de pied ferme que les énormes silhouettes se rapprochent.
Les soldats furent tous désemparés lorsqu’ils virent les énormes dragons se posaient dans les alentours, et encore plus lorsqu’ils tombèrent nez à nez avec un dragon titanesque recouvert d’écailles argentés qui brillaient de milles couleurs à la lumière du soleil.
Le roi s’avança d’un pas sur, et leva la pierre aussi haute qu’il le pouvait.
_ "Te souvient tu de cette pierre, dragon ? " Hurla le roi. "Elle t’ordonne de me devoir allégeance et de m’obéir quelque soit l’ordre".
Le dragon baissa la tête au niveau du roi prétentieux qui se croyait victorieux.
_"De quel droit oses-tu me parler ainsi, je suis le seigneur des dragons et tu n’éprouves aucun respect pour moi. Tu désir tant mourir que ça ! "
_"Je ne te crains pas dragon, car cette pierre est le serment que tu as fait à l’ancien peuple. Et tu te dois de servir un enfant de ce peuple. Dans le cas contraire, je peux te tuer en brisant cette pierre et ainsi te renvoyer dans les cieux à servir les dieux".
_"Très bien petit homme, je serai te servir, mais a la moindre occasion j’en profiterai pour te manger. Fais bien attention, les dragons respectent leur parole".

Le roi ordonna aux dragons de transporter ses soldats jusqu'à son royaume, puis une fois arrivé, il réunit toute son armée, pour se préparer a combattre. Les préparatifs durèrent plus d'une semaine, le roi Amybar ordonna même au dragon de se cacher dans la forêt derrière le palais royal, afin qu'aucun espion n'ai connaissance de la carte maitresse des Arkaniens. Après une intense préparation au combat, tous les soldats formèrent leur garnison. Les généraux s'installèrent sur le dos des dragons pour pouvoir appuyer les soldats tout en gérant les troupes.
Le roi enfila sa plus belle armure et prit sont l'épée ancestrale transmise de roi en roi, puis il grimpa sur le dos d'Ailes D'Argent.
"Mes fils, mes frères, demain quand le soleil se lèvera, nous serons victorieux ! Non pas parce que nous avons avec nous les plus puissantes créatures du continent. Mais parce que nous aurons combattu jusqu'à notre dernier souffle. Certains de nos frères mourront, mais nous ne les pleurerons pas, nous les honorerons par notre épée, nous nous battrons pour eux, pour nos familles, pour nos fils, et pour l'Arkanyte tout entier."
Les soldats levèrent tous leurs armes et crièrent jusqu'à faire trembler la terre.
Le roi lança ses troupes a la frontière de son royaume puis laissa faire les généraux. Les soldats investirent les chaumières Dekrykanes massacrant les femmes et les fils des soldats qu'ils allaient affronter incessamment sous peu. Les dragons brûlèrent les villages et toutes les populaces qu'ils trouvèrent.
Après des heures de massacres les soldats arrivèrent non loin du château adverse. Tous les soldats se mirent en formation afin de ne laisser aucune échappatoire a l'armée adverse.
Mais quelques minutes après le siège mit en place, le ciel s'obscurcit. Une gigantesque nué de flèches vînt frapper les Arkaniens, plusieurs dragons qui survolaient le campement s'écrasèrent sur les tentes. Les dragons meurtris par les flèches Dekrykans, hurlaient d'agonie. Les généraux rassemblèrent les forces et décidèrent de donner l'assaut en envoyant les dragons en première ligne, pour neutraliser les archers et les éventuelles onagres ennemies. L'armée Arkanienne chargea, les hommes se lancèrent a l'assaut de la citadelle Dekrykane. Les dragons eux, n'eus pas le temps de neutraliser le moindre ennemi qu'une rangée de balistes pointa ses lourdes flèches vers leur position. Fort heureusement les généraux qui avaient décidé de prendre les troupes ennemies a revers neutralisèrent la majeure partie des balistes, ce qui permis d'amoindrir les pertes. Mais une dizaine de dragons furent transpercés par les longs pieux des balistes. Les centaines de dragons restantes incendièrent plus de la moitié du château, ainsi que une bonne partie des soldats ennemis.
C'est alors que le roi Dekrykane voyant ses troupes se faire décimer sans pouvoir éprouver la moindre résistance, il ordonna a son page de hissait le drapeau blanc et d'ordonner a ses hommes de se rendre.
Mais le roi Amybar fût sans pitié, il massacra toutes les forces Dekrykans, ainsi que toute la populace, il n'épargna personne, tous y passèrent femmes, enfants, animaux, il brûla tous les villages, pilla les cimeterres. En réalité il fit disparaitre le royaume de Dekrykans de la surface de la terre pour refaire un royaume a son image.

Une fois la guerre terminée, le roi s'installa le pic de la plus haute montagne de son royaume, et donna le dernier ordre que les dragons entendirent.
"Rilow, ma prévenu de la malédiction qu'apportait cette pierre, c'est pourquoi j'ordonne aux dragons de voyager jusqu'au désert le plus lointain et de s'y entretuer ! De plus j'interdis aux dragons survivants de revenir en mon royaume, je vous bannis a jamais !" .
Les dragons s'envolèrent rageux de ne pas pouvoir châtier ce roi ingrat. Même Ailes D'Argent ne pouvait désobéir a cet ordre.

Les dragons arrivèrent dans l'immense désert, que l'on appelle de nos jours les étendues célestes. Un soleil accablant écrasait les créatures mystiques qui commençaient déjà a ce battre entre eux, et cela contre leur volonté. Tous les dragons périrent lors de ce rixe, même Ailes D'Argent qui avait survécu a ses congénères, fût meurtris par le climat et l'environnement hostile de ces étendues célestes. Mais dans son dernier souffle Ailes D'Argent hurla le nom d'Amybar et le maudit lui et son armée. Ailes D'Argent mourra rongé par la haine qu'il éprouvait pour les Hommes et ne souhaitait qu'une chose que si un jour il revenait a la vie, il tuerait tous les imprudents qui tomberaient sur lui !

Le roi lui de son côté, demanda a son pyromancien de détruire la pierre de vie et de faire disparaitre toutes les preuves de son existence. Le roi eu un règne extrêmement long et paisible, on dit même qu'il a eu une mort douce et sans douleur.


Dernière édition par Adelle le Ven 15 Mai - 17:56, édité 1 fois
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Adelle

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MessageSujet: Les fragments d''Obsidiennes:   Les fragments d'Obsidiennes: EmptyMer 25 Mar - 21:52

Partie III


Plus d'un millénaire s'écoula après cette histoire, et l'on encore admirait les squelettes titanesques des dragons qui se sont battu dans ce désert, qui aujourd'hui est connu pour être le lieu où les aventuriers passent leur ascension. D'ailleurs il n'y a pas tellement longtemps de cela, la guerre entre les morts-vivants et les chevaliers du blanc manteau éclata. Et cette guerre déclencha des événements des plus inquiétants, car le seigneur liche, chef des limbes démoniaques avaient parcouru ce désert. Et d'après les rumeurs, il serait tombé sur un squelette gigantesque et argenté, qui serait en réalité se qu'il reste du très célébré Ailes D'Argents. Mais le plus inquiétant c'est que le seigneur liche est détenteur du pouvoir de résurrection, et certain s'accorde a dire qu'il aurait ressuscité Ailes D'Argents, et qu'il aurait pactisé avec lui afin de terrasser les Hommes de la Tyrie. Depuis le seigneur liche a sous ses ordres cet ancien dragon autrefois somptueux, qui aujourd'hui dévoré par la rage répond au nom d'Ailes Pourries !


Continent Faction, zone sous contrôle Luxon, Port de Seitong:



Une fille de pharmacien du port de Seitong, portant le nom de Sode no Shirayuki,et rêvant de gloire et d'aventure, préparait doucement sa petite escapade dans la forêt de Tsumei, où dernièrement d'étranges créatures avaient envahi et pris le contrôle de certains villages. Elle passa discrètement a l'armurerie où elle avait demandé a son meilleur ami, le fils du forgeron, de forger une épée pour son anniversaire. Une fois ses bagages prêts elle attendit la nuit, pour quitter la maison de son père, ne lui laissant derrière elle qu'une note où y est inscrit: "A moi la gloire et la fortune, je reviendrai quand je serai riche et célèbre. Je reviendrai quand mon seul nom fera trembler toutes les créatures que Faction compte."

Elle marcha 2 jours entiers pour arriver au petit village de Tsumei. Exténuée, Sode passa toute une journée dans une vieille cabane construite a lauré de la forêt. Puis a la tombée de la nuit et une fois tous les préparatifs réalisés, elle empoigna son épée et sortit fièrement de la cabane. il faisait incroyablement sombre, les épais nuages occultaient la lune, seul quelques ombres arboricoles se laissaient entrevoir de temps en temps. Sode très déterminée se lança prudemment dans la forêt. Elle arpenta pendant plus d'une heure la forêt sans voir de ces immondes créatures qui saccageaient les villages alentours. Sode décida alors de faire demi-tour quand soudain, d'étranges petits yeux pâles l'épiaient confondu au fond d'un épais bosquet. Elle chargea aussitôt dès qu'elle aperçue les petits yeux qui l'observaient.
Une fois au pied du bosquet, elle aperçue un enfant couvert de fange et de sang. Sa respiration était très irrégulière, un léger sifflement s'immisçait a chaque respiration que l'enfant faisait, ses grands yeux bleus fixaient le regard paniqué de Sode.
Dans une soudaine agitation, elle se rappela les cours pharmaceutique que son père lui avait enseigné, et regretta amèrement son manque d'assiduité. Elle fît les soins dont elle se rappelait tant bien que mal, mais l'état de l'enfant ne présentait aucune évolution. Elle voulu aller cueillir quelques plantes médicinales, mais l'enfant lui attrapa la main et dans une expiation, il prononça un "merci". Sa petite main perdit toute force, libérant le bras de Sode.
La petite pharmacienne les larmes aux yeux venaient d'affronter le cruel destin qui était réservé aux plus faibles.
Pleine de colère et de haine, elle tenta de se calmer par un hurlement sans fin, qui raisonna dans toute la région. Son crie fît taire toute la forêt, même le vent avait cessé de souffler. Sode les yeux humides et le cœur palpitant de haine resserra empoigna si fort son épée que le cuir criait sous la force de Sode. Elle observa attentivement les traces de sang qui lui serai son fil d'Ariane jusqu'au plus proche village. Elle se redressa, et jeta son sac contre un arbre. Elle ne prît que sa grande épée qui au début de son périple lui semblait trop lourde pour une femme, et qui là semblait ne plus rien pesait.
Elle s'élança si vite que l'herbe ne pliait pas sous son passage, ses longs cheveux noirs flottaient comme le pavillon noir des pirates, et sa silhouette si svelte ne paraissait pas être freiné par le vent. Elle courue si vite qu'en moins de cinq minutes, elle entrait déja dans un petit village qui brûlait, et où des hurlements d'horreurs transpiraient au travers des maisons.
Sode rongeait par la haine, lança un crie de guerre qui transperça le cœur des affreux lutins et des gigantesques trolls qui décimaient les villageois. Son hurlement paralysa les plus proches lutins, et dans sa course effrénée elle tuait toute les créatures qu'elle croisait avec une facilité déconcertante. Son sillage était marqué par les morceaux de lutins qui gisait un peu partout derrière elle. Rien ne semblait arrêter son bras. Même les premiers qu'elle abattue lui semblait trop lent. Les villageois restaient bouches bais devant cette guerrière qui paraissait si frêle, et qui pourtant ne rencontrer aucune difficulté a combattre les immondes créatures qui saccageaient leur village.
Un des villageois grimpa sur le toit de sa maison et hurla : "Debout fière villageois! Allons prêter main forte a la déesse qui est venu nous secourir ! Prenons nos fourches et nos faux ! A l'assaut !"
Sode en entendant ce villageois sortit de sa frénésie, et tout en continuant de combattre observait le massacre qu'elle avait commis. Les villageois arrivèrent soudainement tous en même temps, telle une gigantesque vague déferlant sur les créatures indésirables. Sode dans un moment d'inattention sentit quelque chose se fracasser contre son crâne, lui faisant perdre connaissance. Les villageois voyants leur déesse s'effondrer sur le sol, ils hurlèrent tous de rage, redoublant de force et de vigueur.

Quelques heures plus tard, Sode ouvrit les yeux. Elle était allongée sur un lit de paille. Elle éprouvait beaucoup de mal a percevoir ce qui l'entourait. Tout était si flou autour d'elle. Les dernières images dont elle se souvenait été celle de son combat dans le village. Soudain une villageoise au visage blafard et aux yeux plein de tristesse s'avança prêt d'elle avec une cruche d'eau fraiche. Sode voulut se relever mais son mal de crâne la cloua au sol.
_"Restez allongé. Avec le coup que vous avez reçut c'est un miracle que votre crâne soit encore en un seul morceau", lui dit la villageoise sur un ton des plus neutre.
_"Où suis-je ?"
_"Vous êtes dans le petit village de Tatsuma, qui grâce a vous...existe toujours"
_"ça fait longtemps que je...arg!"
_" Restez allongée !" lui ordonna la villageoise, " Ce n'est pas sur deux jours de temps, que vous allez récupérer, soyez plutôt contente de vous en êtres sortie indemne"
La villageoise posa un linge humide sur le front de Sode, et sortit de la cabane pour la laisser se reposer.

Après deux longues semaines de soin, toutes traces de blessures avaient disparu, aucune séquelle ne meurtrissait le crâne de Sode. Et voilà déjà deux jours qu'elle aider les villageois a reconstruire leur chaumière.

Et après trois semaines a vivre avec les villageois et a les aider, Sode annonça au chef du village qu'elle reprenait la route.
Les villageois pour la remercier lui firent tous d'innombrables présents. La villageoise qui s'était occupé d'elle, offrit a Sode une sacoche contenant quelques vivres et du matériel médical, puis avant que Sode ne la remercie, elle lui chuchota : "Tu en aura surement plus besoin que moi."

Sode repartie par le chemin qu'elle avait emprunté pour sauver les villageois, puis soudain, elle se rappela avoir laissé son sac près d'un arbre.
Elle se précipita vers lauré de la forêt et aperçu son sac couvert de feuilles et de mousse. Le corps du jeune garçon avait disparu, seul une longue trainée de sang s'enfonçait dans la forêt, sans doute un ours ou je ne sais quel animal avait prit le corps si pur de cette enfant comme déjeuné. Sode récupéra et nettoya du mieux qu'elle pu son sac. Puis reprit le sentier qu'autrefois un seigneur féodal emprunta pour atteindre la gloire et la fortune.

Aujourd'hui Sode est une guerrière de 24 ans, elle est réputée dans toute la Tyrie pour être incroyablement doué. De plus elle est un officier d'OPT. Mais personne ne connait comment elle arriva a ce grade.
Seul ceux qui était là, le jour de sa nomination peuvent le raconter, et je m'en vais de ce pas, vous le conter:

C'était une journée comme les autres sauf que Sode avait comme toujours cette sensation de rancœur au fond de lui, Krelle qui attendait ses élèves pour l'initiation aux éléments remarqua que quelque chose lui pesait. Elle alla près de lui, et lui proposa de parler. Sode au début refusa de s'ouvrir, mais après quelque minute expliqua la situation.
Sode raconta a Krelle, que lorsqu'elle avait passé la mer pour rejoindre le continent Tyrien, un énorme dragon d'os qui rodait près de la plage, avait assassiné ses compagnons de voyage, et que depuis elle voulait les venger, car sur les 15 aventuriers qui composaient l'embarcation, seul 4 ont survécu, et après ce massacre les 3 autres avaient tenté de venger leur compagnon mais en vain.
Krelle posa une main chaleureuse sur son épaule et lui dit:
"Ce soir nos frères voulaient faire une excursion en zone tyrienne, si tu veux on peut t'aider, en plus ces derniers temps certains ont fait d'énorme progrès."
Sode répondit d'un regard exalté, comme si son sang s'était mit a bouillir.

Après une longue journée, la guilde se réunit dans le hall autour d'un bon gros sanglier a la broche. Les flammes qui léchaient la tendre viande, la faisait dégageait une alléchante odeur de viande qui chatouillait les narines des OPTiens. Et une fois un bon repas, les fières aventuriers se mirent tous en formation et descendirent la montagne d'une traite jusque dans les marécages, guidaient par Vivika bloody roses qui quelques heures plutôt était partie en éclaireur dans les marécages pour retrouver la trace d'Ailes Pourries.
Une fois dans les marécages, les aventuriers s'avancèrent prudemment en tuant toutes les affreuses créatures qui osaient les attaquer. Ils avancèrent sans aucune encombre jusqu'une colline où en son sommet une tour délabrée siégeait. Adelle dans une inspiration disparue et réapparu derrière la tour. Elle s'accroupit et observa les squelettes et les goules qui gardaient l'entrée de cette tour. Mais soudain son regard fut captivé par l'énorme dragon squelettique qui dormait a quel mètre. Aussitôt elle réapparu au sein du groupe et décrit ce qu'elle avait vu. Krelle opta pour une formation d'assaut en deux groupes, le premier aura pour but d'attirer Ailes Pourries loin du donjon et le second de décimer les mort-vivants afin d'empêcher Ailes Pourries d'un éventuel soutien.

Sode, Ogden, Jora formèrent le premier groupe. Quand a Krelle, Adelle et Vivika, ils formèrent le second groupe.
Le premier groupe avança, près du chemin qui menait tout droit au donjon, et le second, lui se téléporta derrière la tour.
Soudain Krelle ferma les yeux et des énormes météores tombèrent du ciel, écrasant les premiers squelettes, Vivika et Adelle levèrent les mains vers les goules et d'étranges insectes aussi noirs que l'encre sortirent du sols et dévora la chair putréfiée des affreux mort-vivants.
De leur coté Sode et Jora sautèrent sur Ailes Pourries, le prenant par surprise. Ogden posté un peu plus loin, soignait les deux guerrières qui se battaient comme des lionnes.

Mais dans un mouvement de queue Ailes Pourries projeta Sode et Jora, plus loin dans l'immonde vase. Le second groupe qui avait presque terminé, évita de justesse l'énorme globe putréfié qui alla se fracasser contre la tour, qui désormais menaçait de s'écrouler.
Adelle eu juste le temps d'esquiver un morceau de tour, qu'Ailes Pourries l'écrasa avec son énorme patte. Mais soudain un taureau de lave chargea Ailes Pourries, le forçant a prendre envol, sauvant inextrémice Adelle des griffes de la mort. Ogden accouru vers celle-ci, suivit de Sode et de Jora.
Ogden soignait du plus vite qu'il pouvait, mais Ailes Pourries était déjà prêt a attaquer, alors dans un élan effréné Sode lâcha son bouclier et demanda a Krelle de le propulsait sur Ailes Pourries avec un sortilège.
Krelle chargea ses bras d'une aura grisâtre, puis demanda a Sode de poser un poser un de ces pieds dans ses mains. Elle s'exécuta et Krelle releva violemment les bras, propulsant Sode en direction d'Ailes Pourries. Sode arriva si vite qu'elle arriva sur le dos de celui-ci. Et dans une estafilade lui trancha une aile, laissant tomber l'énorme dragon sur la tour.
Ailes Pourries blessait dans son orgueil, ouvrit la gueule et cracha un miasme toxique sur toute la colline. Ce miasme était une véritable purée de pois, plus rien n'était perceptible, et l'air était devenu irrespirable.
Les OPTiens se sentant en danger décidèrent de se séparer et de sortir de cet épais brouillard verdâtre. Mais Ailes Pourries, posté plus loin envoyé d'énormes globes de chairs putréfiées, qui venaient s'abattre dans le miasme, éclatant en une vague de chairs et d'os. Krelle et Vivika lancèrent tout deux leur plus puissant sortilège, l'un enflammant la carcasse d'Ailes Pourries, l'autre faisant éclater ses os l'aide d'une pluie de lance de chairs putréfiées.
Le nuage commençait a se dissipait, quand a Ailes Pourries, il alla se fracasser dans l'immonde vase.
Sode et Jora attendaient que celui-ci soit a porté pour l'achever a l'aide d'une attaque combinée.
Sode empoigna son épée de toute ses forces et en un seul bon, il sauta de la colline jusque sur la carcasse d'Ailes Pourries. Jora déjà dans la vase le frappa violemment au cou, fissurant sa colonne. Adelle posté plus loin lança une goule qu'elle avait invoqué, puis l'enchanta pour qu'elle explose au bout de quelques secondes. Sode planta son épée dans la colonne du dragon, séparant la tête du corps. Puis alla se protéger derrière un arbre. La goule s'immisça dans la gueule d'Ailes Pourries qui agonisait. Soudain dans un dernier cri d'agonie, son crâne explosa en une multitude de morceaux.

Sode et Jora alla rejoindre le reste du groupe qui se reposait sur la colline. Tous étaient couvert de blessures et de fanges.
Sode exténuée se rapprocha de ses frères d'armes, et les remercia de tout son être.
Krelle s'assit près de ses sœurs et ses frères et les nomma Officier OPTien.
Depuis ce combat épique, Sode est connu pour sa témérité et son ardeur au combat, car elle n'a pas hésité a se faire propulser pour abattre son ennemi.

Et c'est ici que s'arrête cette légende, et que commence une autre.

_Récit de Adelle Skull, scribe OPTienne et conteuse d'obsidienne_
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